GPS-Jeunes & élections 2ème séance : l’économie
Cette deuxième séance se déroulait en dehors des temps d’enseignement. Elle n’a touchée qu’une douzaine de jeunes mais qui étaient fortement demandeurs.
Étaient présents deux enseignants d’économie : Nicolas Filhol du lycée horticole et Olivier Boissin de l’INP ainsi qu’un journaliste à Radio Grésivaudan, Sylvain Rodinson.
Les élèves ont d’emblée donné le ton en récusant les présentations didactiques ! D’abord une brève introduction pour fixer les idées sur les chiffres principaux :
Dette = 1700 Milliard d’euros de dette (emprunt d’état)
Déficit = ne devrait pas dépasser 3% > est monté à 5%
Déficit = 70 milliards de différence import /export
Croissance en berne, pratiquement à 0
10% de chômage
Quand même… des choses qui marchent, des atouts aussi.
Puis on a procédé par questions-réponses et échanges entre les participants.
Les questions relatives à l’Europe, et particulièrement à l’euro, se sont dégagées comme thème d’intérêt principal :
Pourquoi toute l’Europe n’est-elle pas dans la zone euro ?
Y a-t-il danger pour la Grèce et pour d’autres économies fragiles, et comment en est-on arrivé là ?
Quel est le poids de l’Europe dans le monde ?
Le passage à l’euro a-t-il fait monter les prix ? L’euro est-il favorable aux entreprises ?
De là on est passé à la question nationale de la dette, mais toujours en lien avec l’Europe :
qui possède la dette ?
peut-on la supprimer ?
Et on glisse vers les préoccupations du moment : les élections qui approchent.
Si la dimension européenne est toujours présente (quelle influence des élections françaises sur le paysage européen ? ), on en arrive à des sujets de controverse :
maîtriser l’immigration ?
revenir au franc ?
Ces thèmes sont portés par un parti dont certains jeunes s’étonnent, voire se scandalisent, qu’il ne soit pas représenté dans le débat prévu lors de la troisième rencontre. Visiblement, au-delà d’un réel désir d’information, certains veulent nous « tester » à propos de thèses extrémistes dont l’audience auprès d’eux peut nous laisser songeurs.