Deux ans après
Deux ans près les élections, l’ambiance entre la majorité et les deux groupes d’opposition est souvent tendue, crispée, voire irrespirable.
Tout d’abord la date des conseils municipaux n’est jamais connue des conseillers de l’opposition avant qu’ils reçoivent leur convocation par courrier, soit 5 jours francs avant la tenue du conseil. Il arrive toutefois de temps à autre que cette information nous parvienne de manière détournée lors des réunions des différentes commissions dont nous sommes membres mais cela reste une exception.
La retranscription des observations faites par les conseillers de l’opposition lors des conseils municipaux sur les compte-rendus ne reflète pas toujours fidèlement les propos qui ont été tenus. Il y a parfois des oublis concernant les résultats des votes de certaines délibérations. On peut avoir l’impression que toute intervention de l’opposition est discréditée à l’avance.
La publication des articles de l’opposition dans le journal municipal "Le Lien" devient une gageure. Notre groupe a été confronté à 3 reprises à ce type de pratique : la première fois lors du ralliement d’un conseiller de l’opposition de droite à la majorité, la seconde en décembre dernier où Robert Pallière "invité" en mairie a dû préciser qu’il y avait 2 groupes d’opposition différents et défendre l’article que nous proposions en réponse à celui du Dauphiné Libéré paru le 8 novembre 2009 intitulé : "Il n’y a pas 36 manières d’abattre un maire", la dernière fois en janvier 2010.
Nous regrettons ce mode de fonctionnement inadmissible où l’expression des élus(es) de l’opposition est muselée et nous veillerons à faire en sorte que la démocratie locale puisse s’exercer en toute liberté pendant la suite du mandat.